• Dernier album de J. Y. Poupin

    Ce qu'en dit la Presse...

    A propos du dernier album de Jean-Yves POUPIN

    Qui se commande ici (téléchargement du bon de commande) :
    http://www.jazzyvpoupin.com/images/bonCOMMANDE_CD.pdf

    A propos du dernier album de Jean-Yves POUPIN

    ARTICLES DE PRESSE

    Jean-Yves Poupin, piano
    Stéphane Fisch, contrebasse
    Sylvain Fournier, batterie

    Le pianiste Jean-Yves Poupin poursuit son aventure musicale en trio avec la publication d’un double album très relevé, qui marque le troisième chapitre des «rhyhtm ‘n dream».

    Fort d’une nouvelle section ryhtmique, de nouvelles compositions et d’une diversité qui fait s’entrecroiser Satie, Gainsbourg, Monk dans un esprit dyonisiaque, Poupin persiste et signe dans sa voie d’un jazz ouvert et chaleureux.

    Comme il le dit lui-même: «intégristes s’abstenir!»

    AMR Janvier 2009


    Tribune :  de Genève, 2 janvier 2009


    Et de trois pour Jean-Yves Poupin

    JAZZIntensité mélodique, swing énergique ou sensuel, beauté des compositions: on retrouve dans ce double album de Jean-Yves Poupin, le troisième de la série Rhythm’n Dream, toutes les qualités qui faisaient le charme des deux premiers. Entouré du bassiste Stephane Fisch et du batteur Sylvain Fournier sur la moitié des titres, le pianiste genevois poursuit sa quête d’un jazz accessible, coloré et immédiatement séduisant. Il y parvient sans peine. 

    A noter que le trio de Jean-Yves Poupin vernira son nouveau disque vendredi 16 janvier, 21 h 30, dans la salle de concert de l’AMR, rue des Alpes 10 ...


    Un Poupin peut en cacher un autre
     :: Le Courrier :: Quotidien suisse indépendant
    12 Novembre 2008 - MICHEL PERRITAZ


    Nouveau double CD, «Rythm'n Dream vol.3»
    .... Un généreux double CD toujours intitulé Rythm' n Dream, comme les deux galettes  précédentes. Cette constance dans les titres de ses album n'est heureusement pas, chez Poupin, le signe d'un manque d'inspiration. Ce troisième recueil marque au contraire l'évolution sensible d'un style qui ne se cantonne pas au jazz, mais déborde sur la chanson, les rythmes latins ou encore la musique classique du XXe siècle.

    Fort de cet héritage, Poupin rend en solo, dans la seconde galette de ce diptyque, un hommage  explicite à ses maîtres. «Allusion fugitive» à Prokofiev, petite valse d'Erik Satie, détours du côté de Gainsbourg ou de Thelonious Monk : loin de brider la verve du pianiste, ces inspirateurs lui permettent de savourer à fond sa liberté de soliste et de signer des improvisations très personnelles ; une manière pour lui de dévoiler le versant le plus intime de son art sous le patronage des glorieux aînés. La face la plus radieuse de notre Janus des claviers est exposée sur le premier CD, où l'on retrouve un Poupin expansif, amateur de calembours et de jeux de mots, que le Vendéen sait traduire en musique par de subtils jeux de notes, à l'exemple du morceau-titre qui ouvre l'album. Cette première partie permet aussi d'apprécier les qualités du Poupin Trio in corpore et de découvrir le nouveau batteur Sylvain Fournier dans ses oeuvres, poussant son patron vers de nouveaux horizons sur un titre dans sa composition, «Kujira». Avec le fidèle et lyrique Stéphane Fisch à la contrebasse, Jean-Yves Poupin s'en donne à coeur joie sur ce premier CD, changeant les tempos en cours de route («Stratosphère») ou variant les mesures avec une prédilection pour les rythmes à trois temps. Bref, un véritable festival du Trio Poupin. On l'aura compris, le dernier né de la trilogie Rythm'n Dream sollicite le plaisir le plus direct, l'émotion la plus spontanée de ses futurs auditeurs, … distr. Planisphare.


    Viva la Musica, AMR-Genève, Décembre 2008 (Nicolas Lambert)

    Des rythmes et des rêves :

    l’expression  résume assez bien le procédé. Le pianiste compose ainsi une trentaine de  personnages, les habille de manière colorée, métisse les tendances, avec un certain penchant pour les modes arabisants.

    De l’autre main, il leur donne  une démarche suffisamment typée pour crever l’écran des films imaginaires  dont ils sont les héros – courts métrages plutôt, car la brièveté y est d’une importance capitale.

    J’applaudirai donc surtout le compositeur, dont on devine le goût du calembour à l’écoute de ces créatures sorties  des côtes que l’on se tient, caractères si caractéristiques que leurs silhouettes demeurent un moment dans la salle après leur tirade. Les thèmes ont ainsi toujours des rôles importants, tant dans la mise en scène pointue de l’exposition que dans les improvisations qui lui tournent autour, lui sont  co-notées.

    Ce troisième volet est en fait un diptyque  où trio et solo s’échangent quelques morceaux comme pour équilibrer le ying et le yang. Le disque en trio, qui bénéficie de l’amabilité fidèle de Stephane Fisch (contrebasse) et de l’imagination fertile de Sylvain Fournier (batterie, percussions), met plus en valeur ces richesses : on retient par exemple une Valse pour Chico tarabiscotée, montage fou de jazz monkien, de classique expressionniste et de musique brésilienne, où la caisse claire chorusse en redoutable mitraillette polyrythmique. Ou encore, toujours à trois pas, la nostalgie musette et le  sourcil relevé de l’accordéon, qui comme un deuxième clavier avec lequel jouer simultanément donne un écho original au piano. A tout azur est de ceux qui affichent un bleu bluesy, déphasé et grotesque. Quelques images fortes aussi comme ces cris de baleine disparue, sauvés du kitsch sentimental d’un documentaire par quelques dissonances, ou le chant solaire de Bossanita. Mais la palme revient sans doute au titre éponyme, mélodie sifflotée au piano, légère, fraîche, mutine, pleine d’esquives et de parcimonie.

    Le disque solo suit, quant à lui, davantage le cours des pensées du pianiste, et est en cela plus guetté par une forme d’onanisme propre à l’instrument. Les sources y sont toutefois variées : le caprice d’une habile parodie de Prokofiev, un Mysterioso en jeu de résonances, tâtons téméraires et cordes graves à faire vibrer Thelonious, Gainsbourg et Satie réconciliés. Au final, le rideau se ferme, s’entrouvre encore un peu pour laisser guigner un petit blues foufou, qui termine en quinte... de toux.
    Enregistrement: Alzac Studio - www.alzac.ch
    Contact: www.jazzyvpoupin.com


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